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Samuel Heuer (95), membre du CO de 1976: «Vous verrez, la fête sera un succès»

  • Photo du rédacteur: Martin Rösch
    Martin Rösch
  • 24 avr.
  • 2 min de lecture

Une délégation du CO de la Fête Fédérale de Musique 2026 a rendu visite à Samuel Heuer, 95 ans. Il y 50 ans, il avait contribué à l’organisation de la première biennoise de cette grande manifestation.

 

Samuel Heuer, entrepreneur, est un organisateur expérimenté. En plus de la Fête Fédérale de Musique de 1976, il a également mis sur pied une fête de lutte, une fête de chant et un corso impliquant des voitures de course du Mans. Durant des décennies, Sämu Heuer – comme on l’appelle dans le Seeland – a été un organisateur des plus estimés.

 

Le spécialise des cortèges

Les cortèges de fête font partie de ses domaines de prédilection. Il a ainsi participé à l’organisation de deux défilés militaires à Bienne. «La rue Général Dufour offre de la place pour le public et d’autres piétons», a-t-il glissé sous forme de recommandation au comité d’organisation de la FFM26. Le défilé doit être organisé selon une perspective d’état-major général. Car la population attend un show! C’est d’ailleurs aussi la raison pour laquelle Samuel Heuer apprécie tant les tattoos d’Edimbourg et de Bâle. «Une fête doit vibrer!», tel est son credo.

 

Nadja Günthör, présidente du CO, et Michel Graf, vice-président, ont informé Samuel Heuer de l’avancement des travaux et de l’enthousiasme manifeste que suscite ce sauvetage de la FFM par le Seeland après l’annulation d’Interlaken. Les salles de concours seront définitivement désignées d’ici peu et les deux parcours de musique de parade pourront alors être sélectionnés.

 

«Une fête doit vibrer!»

Ces informations ont convaincu Samuel Heuer: «La fête sera belle. Vous verrez, cette manifestation sera un succès.» Selon Samuel Heuer, Bienne réserve un si bel accueil à la musique parce que c’est aussi une ville romande. Il se souvient qu’en 1976, les gens dansaient de joie sur les tables.

 

Et il n’hésite pas à donner quelques conseils à ses visiteurs: «Demandez sans la moindre hésitation aux écoles de vous fournir des bénévoles.» Car il en est certain: «Qui se montre direct mais aimable arrive plus facilement à ses fins.» Nadja Günthör, présidente du CO, a souligné lors de cet entretien qu’il est également important, de nos jours, d’offrir une plateforme aux jeunes.

 

Quant aux soucis financiers, ils existaient déjà à l’époque, mais Samuel Heuer connaît le sponsoring: «Quelqu’un est toujours prêt à te donner de l’argent, même au milieu de la nuit. Il te suffit de savoir où il dort.»

 


Musicien lui-même

Samuel Heuer avait exigé que la fête trouve sa place au centre-ville et prenne une tournure populaire. A ses yeux, concerts en plein air et uniformes revêtent donc une importance majeure. Il n’en reste pas moins que ce personnage de 95 ans perçoit ici une nuance par rapport à d’autres événements: «Le musicien est un cran au-dessus; il ne se pinte pas, il boit un verre.»



 

 
 
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